le solaire c'est l'avenir

Wello Family : un vélo cargo à énergie solaire

Publié le par Notre Terre

vélo-cargo-solaire-wello

La start-up française Wello est partie d'un constat simple : 50% des citadins utilisent leur voiture d'1,5 tonne pour réaliser un trajet quotidien de moins de 3 kilomètres. La solution : un vélo à trois roues, doté d'une carrosserie et d'une assistance électrique. Pourquoi personne n'y a pensé auparavant ?

Doté de deux places pour adultes (ou un adulte et deux enfants), le Wello Family intègre une batterie offrant une autonomie en 100% électrique de 60 kilomètres. Mais en plus d'être rechargeable sur secteur, cette batterie est également connectée à des panneaux solaires, poussant ainsi son autonomie à 100 kilomètres.

Idéal pour la ville

En bonus, le Wello Family devrait avoir le droit de circuler sur les pistes cyclables. Un plus incontestables sur nos routes ultra congestionnées. Son format ultra-réduit (Lxlxh : 225x85x175) lui permet de stationner dans un trou de souris, entre deux voitures par exemple.

Wello propose une application mobile permettant notamment de localiser et d'offrir des statistiques d'utilisation. On peut donc imaginer l'émergence de solution d'autopartage, même si l'entreprise (basée au Mans et à Saint Denis à la Réunion) compte aussi proposer son produit au grand public. On devrait en savoir plus très bientôt concernant les tarifs.

https://www.wello.io/

Partager cet article

Et si le CO2 commençait à décliner maintenant ?

Publié le par Notre Terre

Si elle le voulait, l’humanité pourrait amorcer dès maintenant le déclin de ses émissions de CO2, déjà ralenties par la crise.

ferme-panneaux-solaires

 

Crise du Covid oblige, les émissions de CO2 ont connu un recul historique de 7 % en 2020, et les investissements dans la production d’énergie, de 18 %.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) lance donc un beau défi, dans son rapport annuel, paru hier : l’année 2019 pourrait rester le pic historique d’émissions de CO2 de l’histoire de l’humanité. Il suffirait de ne pas tout recommencer comme avant, comme on l’a fait après la crise de 2009. Une telle erreur ajouterait en dix ans 12 millions de morts prématurées par la pollution de l’air.

Moderniser les équipements

Mais attention, prévient l’AIE, la transition énergétique, il faudra vraiment la vouloir. Même si, durant la pandémie, on a continué à investir dans les énergies renouvelables plus que dans les autres, la crise peut ralentir la mutation. Et l’on compte encore plus de 770 millions d’êtres humains privés d’électricité dans le monde.

Or, si l’on cessait dès maintenant de construire toute nouvelle centrale ou usine alimentée aux énergies fossiles, la seule poursuite de l’activité des centrales thermiques, raffineries, hauts-fourneaux, cimenteries, etc. suffirait à réchauffer le climat de 1,65 °C en 2070. Avec les autres sources d’émissions de CO2 (chauffage, transport, agriculture, etc.), la barre des 2 °C fixée par l’accord de Paris sera explosée. Il est donc impératif d’investir aussi pour moderniser les équipements plus polluants déjà existants.

Effort porté par les entreprises privées ?

À ce prix, estime l’AIE, on pourrait bel et bien s’engager dans une décrue des gaz à effet de serre. L’agence a décrit la méthode dans son plan de juin : il faut consacrer à la transition énergétique 1 000 milliards de dollars par an entre 2021 et 2023, en plus des 600 milliards déjà investis annuellement. À l’échelle de l’économie mondiale, la somme est presque dérisoire, mais permettrait de créer 9 millions d’emplois. L’effort pourrait être porté à 70 % par les entreprises privées, estime l’AIE.

Il faut en profiter car le coût de l’énergie solaire a chuté ces dernières années, permettant de multiplier par 20 la quantité d’électricité ainsi produite ces dix dernières années, tandis qu’un triplement est possible au cours des dix prochaines. Si on le voulait vraiment, le solaire et l’éolien pourraient ensemble supplanter le charbon comme source de production d’électricité dans cinq ans seulement. Chiche ?

Partager cet article

USA : la production d'énergie renouvelable devrait dépasser les énergies fossiles

Publié le par Notre Terre

éoliennes

Pour la première fois, la production d'énergie renouvelable pourrait détrôner celle des énergies fossiles en avril.

« Make America Green Again » ? Les pronostics sont encourageants. Selon un récent rapport de l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEF), le mois d'avril pourrait représenter un mois historique pour les États-Unis en produisant plus d'énergie renouvelable que d'énergies fossiles. Plus qu'une bonne nouvelle pour les énergies vertes, ce mois historique donne un coup d'estoc au charbon, une énergie sacro-sainte sur le territoire depuis des décennies.

D'ici 2020, les énergies renouvelables produiront plus d'énergie que le charbon

Alors que le charbon est enfin détrôné par le gaz naturel, c'est au tour des énergies solaires et éoliennes de s'afficher comme des concurrentes de taille. « Ce n'était même pas envisageable il y a cinq ans », explique Dennis Wamstead, chercheur à l'IEEF, « la transition énergétique aux États-Unis est phénoménale ».

Entre des investissements de masse dans l'éolien puis le solaire, et une prise de conscience environnementale sans précédent, « le renouvelable est aujourd'hui un meilleur pari ». Et les perspectives du mix énergétique sont prometteuses : dès cette année et en 2020, les énergies renouvelables (biomasse, hydro, éolien, solaire, et géothermique) produiront plus d'énergie que le charbon selon l'IEEF.

Vers un abandon du charbon ?

Depuis bientôt une décennie, la part du charbon dans le mix énergétique américain n'a fait que chuter, passant de 45 % en 2010 à 28 % en 2018, et prévu à 24 % en 2020. Le gaz naturel est même allé jusqu'à détrôner la première place du charbon en 2016.

Cette déchéance du charbon est avant tout d'ordre économique, nous explique CNN Business. Et pour cause, « beaucoup de centrales au charbon atteignent leur fin de vie », fixée entre 40 à 60 ans. Dépassé cet âge, on observe un effet ciseaux : d'un côté, les coûts de maintenance et de réparation de ces centrales augmentent, alors que de l'autre côté, les coûts des énergies solaire et éoliennes plongent. Le producteur américain Xcel Energy a même fermé un quart de ses centrales à charbon en promettant de produire une énergie à zéro carbone d'ici 2050.

Le think-tank Energy Innovation estime qu'aujourd'hui 74 % des centrales au charbon pourraient être entièrement remplacées par le solaire et l'éolien tout en continuant à être économiques pour les clients finaux.

Partager cet article

Une route solaire dans l'agglomération de Toulouse alimente en énergie un bâtiment

Publié le par Notre Terre

route solaire toulouse

Le Sicoval et l’entreprise Colas expérimentent une chaussée équipée de panneaux photovoltaïques qui produisent de l’électricité…

C’est la première route solaire testée dans l'agglomération toulousaine. L' entreprise Colas et le Sicoval viennent d’installer dans la rue l’Occitane, près du cinéma Gaumont Labège, une route solaire d’environ 30 mètres permettant de produire de l’électricité pour alimenter un bâtiment voisin.

Le dispositif, baptisé Wattway, est actuellement en phase de test avant de l’étendre à de plus grandes surfaces de routes si l’expérimentation est concluante. Grâce aux panneaux photovoltaïques posés sur la chaussée, près de 5.000 kWh sont produits par an, soit l’équivalent de la consommation d’électricité et de chauffage nécessaire à une maison. Une borne, installée près de cette route, indique le nombre de kwH produits depuis sa mise en service et même le nombre d’ordinateurs alimentés par jour.


Cinq ans de recherches

Le projet Wattway a été récompensé à la COP 21 puisque cette innovation française est le résultat de cinq années de recherches en partenariat avec l’Institut national de l’énergie solaire. Cet aménagement innovant, d’un montant de 160.000 euros, est financé à 70 % par des aides de l’Etat dans le cadre du programme « Territoire à énergie positive pour la croissance verte » du Sicoval en faveur de l’innovation, de la rénovation du patrimoine, des énergies renouvelables ou de la mobilité.

Partager cet article

Solairedirect : la "petite" boîte française qui électrifie le monde

Publié le par Notre Terre

Solairedirect.png

 

La société française Solairedirect a annoncé mardi avoir bouclé trois financements pour le développement de parcs solaires en France, au Chili et en Inde pour un montant global de plus de 254 millions d'euros, poursuivant ainsi son expansion à l'international.


La société, spécialisée dans la construction et l'exploitation de centrales photovoltaïques, a conclu un premier financement de 168 millions d'euros pour la constructions de 13 nouveaux parcs solaires, a-t-elle détaillé dans un communiqué.

Ces treize parcs, dont la construction «est proche d'être achevée», a précisé Solairedirect, sont situés dans trois régions du sud de la France pour une capacité totale de 136,8 mégawatts (MW).


Le financement a été obtenu auprès de plusieurs institutions financières internationales, comme BlackRock et HSH Nordbank.

«C'est la démonstration que 2014 est l’année du rebond pour le marché solaire français, notamment avec des parcs solaires de grande taille (...). C'est un mouvement qui n'est, de notre point de vue, qu'à son démarrage», a commenté à l’AFP Thierry Lepercq, président de Solairedirect.


Le deuxième financement d'un montant de 43,8 millions d'euros a été finalisé au Chili, pour la construction du parc solaire de Los Loros dans la région désertique d'Atacama (nord du pays) pour une capacité installée de 53,8 MW.

Le financement provient de la Banque interaméricaine de développement et l'électricité produite sera directement vendue sur le marché de gros.

Enfin, Solairedirect a bouclé un financement de 43 millions d'euros en Inde auprès d'institutions locales pour la réalisation de trois projets totalisant 56 MW, dont la construction est déjà engagée.


«Il y a un développement tout à fait considérable attendu dans ces deux pays. Au Chili, il y avait 6 MW installés fin 2013, aujourd’hui c'est 400 MW et il y a 8.000 MW de projets au total. Et en Inde, le nouveau gouvernement qui avait déjà un objectif ambitieux sur le solaire avec 20 gigawatts d'ici 2022 (...) vient de passer cet objectif à 100 GW».


«Au total, une fois ces financements clôturés, le montant levé par Solairedirect depuis sa création en 2006 s'élèvera à plus de 950 millions d’euros», a indiqué la société, qui s'est lancée à l'international en 2009.

Au 31 décembre, elle comptait 52 parcs solaires dans le monde en activité ou en construction représentant une capacité totale de 443,5 MW.

Cette annonce montre que «des ressources financières majeures, massives sont derrière le solaire», s'est félicité M. Lepercq, citant notamment Blackrock, premier gestionnaire de fonds dans le monde.

 

 


Partager cet article

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>