À 15 ans il fournit de l’électricité à tout son village du Sierra Leone !

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Ce petit prodige de 15 ans a révolutionné la vie de son village du Sierra Leone (un des pays les plus pauvres d'Afrique). En effet, Kelvin Doe, véritable Mc Gyver de la physique, a construit sa première batterie à 13 ans avec pour seuls outils du métal, du soda et de l'acide. Très vite, il se met à fabriquer une radio et un générateur à partir de composants électroniques trouvés dans les poubelles. Ce dernier permis de fournir de l'électricité à tout son village, et sa radio à diffuser de la musique mais aussi des émissions pour améliorer la vie et la communication au sein de sa communauté, et pour réfléchir aux enjeux du pays.

 

Le jeune autodidacte est repéré lors d'un concours organisé par un étudiant du MIT (Massachussets Institue of Technology), l’une des plus prestigieuses universités américaines. Il a été créé pour récompenser les lycéens sierra-léonnais qui trouvent des solutions aux problèmes de leur vie quotidienne. C'est ainsi qu'il est devenu la plus jeune recrue du MIT, qui lui a également offert une bourse, et qu'il a rencontré le directeur d'Harvard. Un bel avenir commence donc à se tracer pour lui !

 

 


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Brésil : une loi du Congrès serait un ‘désastre total’ pour les Indiens

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Le Congrès brésilien est en train de débattre sur un projet de loi controversé visant à ouvrir les territoires indigènes à l’exploitation minière, aux barrages, aux bases militaires et autres projets industriels. Si elle est adoptée, cette loi serait un ‘désastre total’ pour les Indiens du Brésil.

La plupart des peuples indigènes dépendent étroitement de leurs terres pour assurer leur survie physique et culturelle. Les Indiens isolés sont particulièrement vulnérables et sans leurs forêts, ils ne survivront pas.

Actuellement, la Constitution brésilienne garantit leur droit à l’usage exclusif de leurs terres, sauf dans les circonstances extrêmes ‘d’intérêt public avéré’.

Cette nouvelle norme, connue sous le nom de Projet de loi 227, relève d’une démarche destinée à affaiblir les droits des Indienspromue par un puissant groupe de pression du secteur rural brésilien. Ce mouvement est soutenu par plusieurs membres du Congrès, dont certains auraient été soudoyés par des compagnies minières et agroalimentaires dont Bunge, qui achète la canne à sucre cultivée sur les terres des Guarani.

Les Indiens de tout le pays ont exprimé leur colère face à ce projet qui est perçu comme une ‘manœuvre anti-indigène’ par les Indiens de l’Etat de Rondonia, en Amazonie brésilienne occidentale. Ces derniers ont déclaré : ‘Face à cette grave atteinte à nos droits constitutionnels, nous voulons que notre colère se fasse entendre au niveau national et international… Au nom du « progrès », [le gouvernement] tue les rivières, les forêts et les êtres humains… Nous continuerons à résister et à lutter pour promouvoir une nouvelle politique indigéniste qui soit démocratique et conforme à nos aspirations’.

Au début du mois, la présidente Rousseff a rencontré des dirigeants indiens pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en janvier 2011. Elle leur a promis qu’elle écouterait les Indiens et qu’elle se tiendrait à leurs côtés dans leur lutte contre les lois qui violent leurs droits.

Aucun Indien n’a été consulté sur cette proposition de loi.

Survival exhorte le gouvernement brésilien à abolir immédiatement ce projet de loi 227.

 

 

 

 

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Energies renouvelables: la marche risque d'être trop haute

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Les objectifs de la France en matière d'énergies renouvelables d'ici 2020 seront "difficiles à atteindre", l'essentiel du chemin restant à parcourir, avec une facture qui devrait être supérieure à "ce qui est habituellement imaginé", a mis en garde la Cour des comptes jeudi.


Entre 2005 et 2011, le coût de la politique de soutien mise en place par les pouvoirs publics a représenté 14,3 milliards d'euros en cumulé pour le contribuable et le consommateur, selon un rapport publié par le gendarme des finances publiques.


Dans le même temps, la part des énergies renouvelables en France est passée de 10,3% à 13,1%, pour un objectif de 23% en 2020.

L'effort à faire de 2012 à 2020 représente donc "globalement six à sept fois ce qui a été réalisé" lors des sept années précédentes, relève la Cour des comptes.

Ainsi, les surcoûts des énergies renouvelables répercutés dans la CSPE, une taxe incluse dans la facture d'électricité, devraient atteindre 8 milliards d'euros par an en 2020 (soit quatre fois plus qu'en 2012), pour une dépense supplémentaire pour le consommateur de l'ordre de 40 milliards en cumulé d'ici la fin de la décennie (contre 3,3 milliards entre 2005 et 2011).


Viennent s'ajouter le coût du fonds chaleur (240 millions d'euros par an actuellement), des mesures fiscales (crédit d'impôt développement durable, TVA réduite) et celui des investissements nécessaires pour adapter le réseau électrique aux nouvelles énergies (5 à 6 milliards d'euros selon la Cour).

Le premier président de la Cour, Didier Migaud, s'est refusé jeudi à donner une facture globale, dont le calcul est encore trop risqué selon lui.


Le photovoltaïque dans le viseur


"Le coût devrait être important pour le contribuable et le consommateur d'électricité, davantage que ce qui est habituellement imaginé", a-t-il cependant averti lors d'une conférence de presse.

Ces investissements sont-ils justifiés, au regard de leurs bénéfices écologiques et économiques? Didier Migaud a renvoyé la question "aux politiques".

Mais la Cour, qui intervient une semaine après la fin du débat national sur la transition énergétique, va plus loin dans son rapport.


"Le coût croissant du soutien au développement des énergies renouvelables conduit à s'interroger sur sa soutenabilité à long terme", écrit-elle.

Message principal: "Il faut redoubler d'efforts pour améliorer le rapport coût-efficacité de chacun des dispositifs d'aide existants et savoir arbitrer sur les soutiens aux différentes filières."


Il s'agirait de réorienter les aides "vers les filières les moins coûteuses au mégawattheure produit" (éolien terrestre, biomasse, etc.) tout en veillant aux avantages industriels qu'elles procurent à la France.

Dans le viseur de la Cour figure notamment l'électricité photovoltaïque, qui capte près des deux tiers de la part de la CSPE dévolue aux renouvelables, alors qu'elle ne produit que 2,7% de l'électricité "verte" en France.

"Un mégawattheure d'énergie solaire entraîne une dépense de rachat de 500 euros, alors que cette dépense est de 34 euros pour l'éolien et 20 euros pour la biomasse", relève son rapport, même si la Cour reconnaît que les prix du solaire ont fortement baissé depuis deux ans.


25.000 emplois créés


Reste que la somme payée par le consommateur pour le photovoltaïque en 2011 est ainsi sept fois supérieure aux 300 millions "maximum" dévolus à la recherche sur les énergies renouvelables en France, souligne-t-il.

Sur ce volet, la Cour recommande d'investir davantage dans le stockage de l'électricité, un verrou technologique majeur. Elle suggère aussi d'étendre l'assiette de la CSPE à d'autres énergies, comme elle l'avait déjà fait en 2011.

Quant aux retombées socio-économiques, elles sont jusqu'ici "plutôt décevantes": l'emploi dans les énergies renouvelables est passé de 58.460 en 2006 à 83.260 en 2012 (après un pic de 98.580 en 2010), mais "loin des centaines de milliers autrefois évoqués", note-t-elle.


Le rapport intervient alors que les partisans des renouvelables déplorent le retard pris par la France, par rapport à l'Allemagne notamment.

Avec un objectif national de 23% d'énergies renouvelables, la France est sur le papier l'un des quatre pays qui auront les efforts les plus importants à accomplir avec l'Irlande, le Royaume-Uni et le Danemark, selon la Cour des comptes.

 

 


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Les tigres sont proches de l'extinction, merci les humains

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La journée internationale du tigre est l'occasion de rappeler les menaces qui pèsent sur cette espèce.

 

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Hier, 29 juillet, c'était la journée internationale du tigre. Une journée somme toute assez triste puisqu'elle est l'occasion de rappeler à quoi se résume la population actuelle de ces grands félins. Alors qu'on en recensait 100 000 individus il y a 100 ans, il ne reste plus aujourd'hui qu'environ 3200 tigres à l'état sauvage dans le monde. Soit une extermination de 97% de la population de ces fauves.

 

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Évolution de la population des tigres (courbe à reporter sur l'échelle de droite) depuis 1970. Les histogrammes représentent la surface restante de leur habitat initial. On est passé 38 000 individus en 1970 à 3200 en 2010. Si rien n'est fait pour contrer ce mouvement, ce félin pourrait disparaître dans quelques années. Seules des mesures énergiques pour restaurer leur habitat et pour combattre le braconnage pourraient sauver l'espèce. Crédit : WWF.


Et la courbe ne s'inverse pas, bien que le tigre soit considéré par l'UICN comme une espèce en danger depuis 1986Selon le WWF, il y aurait aujourd'hui plus de tigres en captivité rien qu'aux États-Unis (environ 5000) que d'animaux à l'état sauvage. Et la plupart de ces animaux ne seraient pas dans des zoos mais... chez des particuliers ! Et pas toujours détenus dans des conditions de confort et d'hygiène acceptables.

 


Et ceux restés à l'état sauvage voient leur habitat se réduire comme peau de chagrin. En effet, il a vu sa surface se réduire au fil des ans de 95% du fait de l'expansion des villes et des surfaces agricoles.

 

repartition-tigres-monde.jpgÉvolution de l'aire de répartition des tigres entre 1850 (en jaune) et 2006 (en vert).

 


De ce fait, en empiétant sur le territoire des fauves, l'homme entre en contact de plus en plus fréquemment avec l'animal. Ce dernier attaque donc le bétail pour se nourrir. Et l'homme le braconne pour sa peau ou pour le revendre sur le marché des animaux de compagnie exotiques.

Pour plus d'infos, rendez vous sur tigerday.org

 

 


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Top 10 des causes de décès dans le monde selon l’OMS

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L’Organisation mondiale de la santé a publié la liste noire des maladies les plus mortelles dans le monde en 2011. Ce bilan permet de dresser l’état de santé de la planète et d’observer l’influence de la modernité sur son évolution.

On ne meurt plus aujourd’hui pour les mêmes raisons qu’autrefois. En effet, l’amélioration des connaissances médicales et le changement des habitudes de vie ont considérablement bouleversé les principales causes de décès depuis le début du XXe siècle. Afin de connaître l’évolution de la mortalité de cette dernière décennie, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier la liste des principales maladies ayant conduit à la mort de presque 55 millions de personnes en 2011.

 

Les maladies non transmissibles sont les plus pernicieuses, puisqu’elles sont responsablesdes deux tiers des décès dans le monde cette année-là. Parmi elles, les pathologies cardiovasculaires (cardiopathies ischémiques et accidents vasculaires cérébraux) sont arrivées en tête, faisant environ 13,2 millions de victimes.

 

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 Dans les pays à haut niveau de revenu, les personnes âgées d’au moins 70 ans sont les plus frappées par l’ensemble de ces maladies (7 décès sur 10). Ces personnes meurent principalement de maladies chroniques, telles que les problèmes cardiovasculaires, les cancers ou le diabète.

 

En revanche le tableau est très différent dans les pays pauvres. En effet, 40 % des décès concernent des enfants de moins de 10 ans, et seulement 20 % des individus de plus de 70 ans. Les principales causes de mortalité sont les maladies infectieuses comme les maladies diarrhéiques, les infections respiratoires, le Sida, le paludisme et la tuberculose. Les complications lors l’accouchement et la prématurité représentent également un risque majeur pour la santé dans cette partie du monde.

Entre 2010 et 2011, la situation n’a pas énormément évolué. Les six maladies le plus mortelles de 2011 sont les cardiopathies ischémiques, les accidents vasculaires cérébraux, les infections respiratoires, les maladies pulmonaires chroniques, les maladies diarrhéiques et le Sida. Latuberculose et les complications lors de l’accouchement ne font plus partie du top 10, mais elles restent pourtant très meurtrières et ne doivent pas être oubliées. Les accidents de la route s’insèrent quant à eux dans le peloton de tête, en remontant d’une place par rapport à 2010 pour atteindre la 9e position.

 

 

 

Publié dans Nutrition & Santé

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