L'Inde autorise les voitures à air en août 2012 !

Publié le par Gerome

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Tata Motors en Inde a prévu que la voiture à air pourrait sillonner les rues indiennes en août 2012

La voiture à air comprimé, développée par l’ex-ingénieur de Formule Un Guy N. de MDI basée au Luxembourg, utilise l’air comprimé pour pousser les pistons de son moteur et faire avancer la voiture.


La voiture à air comprimé, appelée «Mini CAT » pourrait coûter autour de 365757 roupies en Inde soit 8177 $. c’est-à-dire 5.225€.
La Mini CAT qui est un simple véhicule urbain léger, avec un châssis tubulaire, un corps en fibre de verre qui est collé pas soudé et alimenté par l’air comprimé. 

Un microprocesseur est utilisé pour contrôler toutes les fonctions électriques de la voiture.


Un petit émetteur radio envoie des instructions à l’éclairage, clignotants, et tous les autres appareils électriques sur la voiture. Qui ne sont pas nombreux.
La température de l’air pur expulsé par le tuyau d’échappement se situe entre 0-15 degrés en dessous de zéro, ce qui le rend approprié pour une utilisation par le système de climatisation intérieure sans avoir besoin de gaz ou de perte de puissance. Il n’y a pas de clé, juste une carte d’accès qui peut être lue par la voiture depuis votre poche.


 Selon les concepteurs, il en coûte moins de 50roupies (1€ = 69 roupies) par 100 km, c’est à  peu près un dixième du coût d’une voiture fonctionnant au gaz. Son kilométrage est d’environ le double de celui de la voiture électrique la plus avancée, un facteur qui en fait un choix idéal pour les automobilistes urbains.

 La voiture a une vitesse de pointe de 105 km par heure ou 60mph et aurait une autonomie d’environ 300kms ou 185miles.

Le remplissage de la voiture aura lieu dans les stations-service adaptées avec des compresseurs d’air spéciaux. Remplir ne vous prendra que deux à trois minutes et coûtera environ100 roupies (1¤= 69 roupies) et la voiture pourra faire encore 300 kilomètres.


Cette voiture peut également être remplie à la maison avec son compresseur de bord. Il faudra 3 à 4 heures pour remplir le réservoir, mais ça peut se faire pendant que vous dormez.

 

 


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Petits gestes écolos pour un million d'arbres

Publié le par Gerome

Je relaie ici une information suite à une demande de la société Bonial qui dématérialise des catalogues et qui de plus propose des autocollants stop pubs gratuits.

Voici le lien :

 

http://www.bonial.fr/environnement/stickers-stop-pub/ ?

 

 


 

 

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Si les pollueurs payaient...

Publié le par Gerome

raffinerie total

 

 

Le gouvernement cherche 10 milliards d’euros ? Fastoche, rétorquent les ONG écolos : il n’a qu’à réviser sa fiscalité en cessant d’exonérer ou de subventionner des activités polluantes. Il fera ainsi d’une pierre deux ou trois coups : trouver des milliards (4 à 5 la première année), minimiser la pollution et préserver la biodiversité.


Nicolas Hulot et des ONG regroupées au sein du Réseau Action Climat ont présenté hier une jolie boîte à outils fiscale, verte, histoire de tuyauter le gouvernement à la veille du projet de loi de finances rectificative. D’après eux, il serait judicieux de s’en inspirer au plus vite, d’autant que la France fait figure de cancre de l’UE en matière de fiscalité écologique.

 

Après analyse du programme de stabilité transmis par l’ex-gouvernement Fillon, Bruxelles a pointé du doigt la faiblesse de la part de fiscalité verte dans les recettes de l’Hexagone. «La France occupe l’avant-dernière place dans l’Union européenne, ce qui lui laisse une sérieuse marge pour augmenter ce type de taxes», a taclé la Commission. «Ni fiscaliste ni économiste» mais fin analyste, Nicolas Hulot résume ainsi l’affaire : «Il faut taxer plus ce que l’on veut moins, et taxer moins ce que l’on veut plus.» Donc, taxer plus fortement l’énergie qui va se raréfier et dont la consommation pollue, et moins le travail.


Aberration. Ces aides publiques qui augmentent les émissions de CO2, la pollution de l’eau et de l’air et qui nuisent à la biodiversité sont un peu partout. «Dans les domaines des transports, de l’énergie, du bâtiment ou de l’agriculture, les subventions et les exonérations fiscales dommageables à l’environnement s’élèvent à environ 50 milliards d’euros», calcule Guillaume Sainteny, auteur d’un livre sur le sujet (1). Le consultant a épluché les annexes au projet de loi de finances 2010 et passé au crible vert toutes les niches fiscales, ainsi que les subventions publiques. Ainsi, conclut-il, l’Etat soutient le secteur énergétique à hauteur de 22,7 milliards d’euros chaque année, et les transports carburant aux énergies fossiles pour 8,8 milliards.

 

La prime à la cuve coûte ainsi 190 millions d’euros aux contribuables, tandis que la facture de gaz et de pétrole destinés aux centrales électriques d’appoint s’élève à 568 millions. En appliquant des taux de TVA réduits sur les carburants tels que le fioul domestique ou le gazole, l’Etat se prive de 8,8 et 6,9 milliards d’euros. «Ce faisant, la France dispose d’un parc de véhicules avec 60% de diesel, fortement émetteur de particules. Un cas unique», précise Sainteny.


Les recettes potentielles se logent aussi dans le secteur des transports, qui se fait rembourser une partie de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE, ex-TIPP). Manque à gagner : 300 millions d’euros. Idem en agriculture, où la politique de soutien aux agrocarburants sur la période 2005-2010 a coûté 820 millions à l’Etat.


Selon les ONG, qui lancent un appel pour l’arrêt des subventions à la pollution (2), c’est une aberration, en 2012, d’exonérer de toute taxe ou de subventionner des activités ayant des effets nocifs avérés sur l’environnement. L’exemple le plus criant reste celui de l’aviation. Gros émetteur de CO2 (+110% d’émissions entre 1990 et aujourd’hui) et glouton énergétique, ce secteur bénéficie d’un régime privilégié hérité d’une autre époque. Depuis les années 40, le carburant destiné aux vols internationaux est exempt de toute taxe. Au niveau national, le kérosène est totalement exonéré de TICPE ou de TVA, ce qui représente 3,5 milliards d’euros non perçus. Et pourquoi les billets d’avion bénéficient-ils d’un taux réduit de TVA (0% pour les vols internationaux et 7%pour les vols nationaux) ? «Au niveau de l’UE, cela représente un manque à gagner de 10 milliards d’euros», souligne Morgane Créach, du Réseau Action Climat.


Mutation. Avec cet appel, les ONG et Hulot espèrent que le gouvernement mettra en place des outils fiscaux facilitant une mutation vers des comportements et activités moins énergivores et polluants. «Sans alourdir la barque fiscale des Français», prévient Hulot. «Pour cela, il faut planifier une fiscalité différente sur le long terme, redessiner les subventions, réorienter les aides publiques… plaide Sainteny. L’Allemagne, qui a augmenté le gazole et le fioul de 3,7 centimes d’euro le litre chaque année, a diminué la consommation de ces carburants de 8% entre 2003 et 2008.»


Pour les ONG, la fenêtre de tir pour engager le verdissement de la fiscalité, c’est maintenant. Mais ils redoutent d’avoir perdu, lors du remaniement de la semaine dernière, une avocate de choix pour plaider leur cause. «Avant le changement d’affectation de [la ministre] Nicole Bricq, toutes ces propositions avaient une chance d’être entendues, note un observateur. Elle avait même nommé un conseiller fiscal à son cabinet, une première au ministère de l’Ecologie.» Il faudra faire sans.

 

 


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20 milliards d’euros de subventions à la pollution

Publié le par Gerome

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20 milliards d’euros : c’est le montant annuel des niches fiscales grises – qui favorisent directement ou indirectement la pollution. Parmi leurs heureux bénéficiaires : le secteur de l’aviation avec l’exonération de taxe intérieure sur l’énergie pour l’aviation (3,5 milliards d’euros dont 1,3 pour les vols intérieurs) ; le transport routier avec le remboursement partiel de la taxe intérieure sur l’énergie (300 millions d’euros) ou encore les agrocarburants (196 millions d’euros).



« Aujourd’hui en France, on subventionne trois fois plus le problème climatique que sa solution », s’insurgent la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH) et le Réseau Action Climat (RAC-F), dans uncourrier adressé au Président de la République et aux parlementaires. Soutenues par de nombreuses associations et personnalités, les deux organisations appellent à la fin des « subventions à la pollution ».



Elles plaident également pour la mise en place d’une véritable fiscalité écologique. Avec par exemple l’éco-taxe poids-lourds, ou encore l’indemnisation kilométrique vélo, qui existe en Belgique. Le gouvernement, qui prépare actuellement le budget 2013, ferait bien de piocher des idées dans cet appel. Les ministres et élus de la majorité présidentielle peuvent aussi jeter un œil à un rapport du Sénat sur les prélèvements obligatoires et leur évolution. Publié en octobre 2011, et dirigé par une certaine Nicole Bricq, ce rapport titrait un de ses chapitres : « Incohérence, le rendre-vous manqué de la fiscalité écologique ». Subira-t-il la même « promotion » que l’ancienne ministre de l’Écologie.

 


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Plus de 2.000 espèces en danger critique d'extinction

Publié le par Gerome

Vous avez été nombreux à réagir à l'annonce de la mort de "Lonesome George", le dernier représentant d'une espèce de tortue des Galapagos. Un drame pour les organisations de protection qui rappellent que près de 2.200 autres espèces sont en danger critique d'extinction. Retour sur l'état de la biodiversité dans le monde.

 

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Actuellement, 196 espèces de mammifères sont en "danger critique d'extinction". Parmi celles-ci, le cas le plus emblématique est celui du lynx ibérique : il ne resterait plus que 84 à 143 adultes à l'état sauvage. Ainsi, le constat est amer : plus l'activité humaine se développe, plus la biodiversité se meurt. La difficile équation du développement durable trouve ici sa raison d'être. Sur la Liste rouge de l'Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN), 710 animaux sont définitivement éteints, 32 n'existent plus à l'état sauvage.
 
Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% de toutes les plantes évaluées par la Liste rouge de l'UICN seraient ainsi en péril. "Nos vies sont intimement liées au sort de la diversité biologique et, au bout du compte, sa protection est essentielle à notre propre survie. Le monde commence à réagir à la crise actuelle de perte de la biodiversité et a besoin de l'information donnée par la Liste rouge de l'UICN pour concevoir et appliquer des stratégies de conservation efficaces - dans l'intérêt de l'homme et de la nature", déclare Jane Smart, chef du Programme de l'UICN pour les espèces exotiques.
 
Quelques années avant "Lonesome George", une autre espèce s'était déjà éteinte. Un baiji, la "déesse du Yangtsé", était le dernier dauphin de Chine quand il est mort en 2007. A l'époque, c'était le premier grand mammifère à disparaitre de la planète en 50 ans. Quand les scientifiques s'étaient rendus sur place pour confirmer l'extinction de l'espèce, la raison de sa disparition leur avait sauté aux yeux.
 
D'autres espèces proches de l'extinction
 
Quand l'expédition avait remonté le Yangtsé, elle avait croisé un cargo tous les 800 mètres : pas étonnant lorsque l'on sait que les berges du fleuve hébergent un dixième de la population mondiale. La présence pléthorique des bateaux pouvait perturber le sonar du dauphin avec lequel il se dirigeait, augmentant les chances de collision. Ajouté à cela, la pollution de l'eau du fleuve a probablement empiré la situation.
 
Le dernier mammifère à avoir disparu est le tigre de Tasmanie. Chassé sans relâche par les colons européens, le dernier spécimen s'est éteint au zoo de Hobart, le 7 septembre 1936.
Un sort qui pourrait atteindre encore d'autres espèces figurant sur la liste rouge.

Publié dans Nature

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