le solaire c'est l'avenir

Energie solaire : Dubaï prépare l'après pétrole

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Centrale solaire d'abu Dhabi

 

De grands et beaux projets solaires fleurissent ça et là dans le monde, l'humanité veut diversifier ses sources d'énergie car elle est capable de se projeter dasn l'ère post-pétrole. C'est à mon sens le drame de notre civilisation, les états ont l'intelligence de se projeter dans le futur pour faire face à la diminution des stocks de pétrole, mais en aucun cas ils n'utilisent cette même capacité de projection pour imaginer l'état de la Terre dans moins de 20 ans et les conséquences du réchauffement climatique sur celle-ci...

Je salue ici les projets solaires et éoliens mais ils arrivent très (trop?) tard et ils sont crées non pas par amour de la Terre et des générations futures mais par amour de l'économie.

 

Dubaï, membre de la fédération des Emirats arabes unis qui cherche à diversifier ses sources d'énergie, a lancé jeudi un projet solaire de 200 mégawatts.

Ce projet fait partie du «Parc Mohamed Ben Rached Al-Maktoum pour l'énergie solaire», annoncé en 2013 et destiné à produire à terme 1.000 mégawatts, a précisé dans une conférence de presse Saïd Al-Tayer, président exécutif de Dubai Water and Electricity Authority (DEWA).


Ce parc, qui nécessite dans son ensemble des investissements de 12 milliards de dirhams (3,27 milliards de dollars) devrait permettre à Dubaï de couvrir 1% des besoins en énergie de l'émirat en 2020 puis 5% à l'horizon 2030.

Selon M. Tayer, la réalisation de la phase de 200 mégawatts a été confiée au groupe saoudien Acwa Power. D'un coût de 1,2 milliard de dirhams (327 millions de dollars US), ce projet devrait être achevé en avril 2017.


Cette phase devrait permettre de couvrir les besoins en électricité de 200.000 petites habitations et éviter des émissions de 250.000 tonnes de CO2 par an, a-t-il expliqué.

Abou Dhabi, autre membre des Emirats arabes unis, a inauguré en mars 2013 une centrale solaire de 100 mégawatts et d'un coût de 600 millions de dollars.

Dubaï, dont les réserves de pétrole n'ont cessé de diminuer et dont l'économie est basée sur le commerce, l'immobilier, le tourisme et les services, est un gros consommateur d'électricité en raison surtout de températures extrêmes conduisant à une utilisation poussée de la climatisation de juin à septembre.


Les Emirats détiennent le cinquième des réserves pétrolières du monde avec 97,8 milliards de barils, dont 95% sont détenus par l'émirat d'Abou Dhabi. La fédération a aussi des réserves de gaz de 6.000 milliards de m3, mais Dubaï n'en détient que quelque 2%.

 

 


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Maroc : une puissance solaire en devenir

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Le Maroc a levé 1,7 milliard d'euros pour le financement des prochaines phases du méga projet de centrales solaires "Noor 2" et Noor 3" à Ouarzazate (sud), ont annoncé vendredi à Rabat les responsables de ce projet.

Le ministre marocain de l'Économie et des Finances, Mohamed Boussaid, s'est félicité de cette opération dans une déclaration en présence de représentants des bailleurs de fonds, dont la banque publique allemande Kfw, qui fournit une grande partie de l'enveloppe (654 millions d'euros).


La Banque mondiale (400 millions d'euros), la Banque africaine de développement (100 millions d'euros), la Banque européenne d'investissement (150 millions), l'Agence française de développement (50 millions d'euros) financent également ces projets qui bénéficient aussi de dons de l'Union européenne.

Les fonds serviront à financer la construction de la deuxième phase du méga-projet de centrales solaires à Ouarzazate, baptisées "Noor 2" et "Noor 3", dont les travaux débuteront dans "8 à 10 semaines", a dit le président du directoire de l’Agence marocaine de l'énergie solaire (Masen), Mustapha Bakkoury.


La partie qui sera chargée des travaux devant durer une "trentaine de mois" sera connue "dans quelques jours", a ajouté M. Bakkoury.

Masen avait déjà lancé un appel d'offres, auquel sept sociétés dont des groupes français, espagnols et saoudiens ont été pré-qualifiés.

Les centrales "Noor 2" et "Noor 3" sont la deuxième phase du vaste programme de centrales solaires à Ouarzazate visant à produire à terme 500 mégawatts (MW).


La première phase, "Noor 1", est en cours de construction et entrera en service "conformément aux prévisions en octobre 2015", a encore annoncé M. Bakkoury.

Une troisième phase, "Noor 4" sera également construite à Ouarzazate. Au total, ces ambitieux projets visent à produire 2.000 mégawatts à partir de l'énergie solaire à l'horizon 2020.


Le Maroc, dépourvu de réserves en hydrocarbures, s'est donné pour ambition de couvrir 42% de ses besoins à l'aide des énergies renouvelables vers 2020. Outre le solaire, il mise également sur le développement de l'éolien, et le plus grand parc du continent est récemment entré en service à Tarfaya(sud-ouest).

Le coût total de ces différents projets s'élève à 13,1 milliards de dollars, soit 60% des investissements en énergie du Maroc jusqu'en 2020.


Outre les énergies renouvelables, le Maroc a également annoncé cette semaine un vaste projet de développement gazier, destiné à réduire la dépendance énergétique du royaume et qui nécessitera 4,6 milliards USD d'investissements.

 

 


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Les Pays-Bas ont créé la première piste cyclable solaire au monde!

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Les Pays-Bas ont dévoilé mercredi la première piste cyclable solaire au monde, un projet révolutionnaire qui pourrait permettre selon ses concepteurs de recharger vélos et véhicules électriques sur l'ensemble du réseau routier néerlandais (140.000 km, 25.000 km de pistes cyclables).

 

Nommée «SolaRoad», la piste cyclable a été construite sur 70 m au nord d'Amsterdam grâce à plusieurs modules en béton de 2,5 mètres sur 3,5 mètres recouverts de panneaux solaires. Ceux-ci ont été recouverts de verre trempé, anti-dérapant afin d'éviter les accidents.

Les vélos et véhicules électriques pourraient un jour être capables de recharger leurs batteries depuis la route ou la piste cyclable, sans fil ou fiche électrique, assure à l'AFP Stefen De Wit, un scientifique ayant participé au projet.

En 16 jours de service, la piste cyclable a produit 140 kilowatt par heure, soit l'équivalent de 140 cycles de machines à laver, affirme la porte-parole du projet, Jannemieke van Dieren.


Pour l'instant, l'électricité générée est injectée dans le réseau électrique mais pourrait aussi être utilisée dans le futur pour éclairer la voie publique.

Le projet a pour l'instant coûté quelques trois millions d'euros, notamment en frais de recherche et développement, assure SolaRoad, refusant néanmoins d'indiquer quel est le prix au kilomètre.

Inaugurant la piste, le ministre néerlandais de l'Economie, Henk Kamp, a roulé à vélo sur les 70 mètres de piste cyclable, située sur un chemin qui accueille quelques 2.000 cyclistes par jour.


«Les Pays-Bas sont ambitieux sur les énergies renouvelables», a assuré le ministre à l'AFP : «cette innovation est une part importante de cette ambition».

Le pays de près de 17 millions d'habitants, où le vélo est extrêmement populaire, espère tripler la part des énergies renouvelables dans sa consommation électrique d'ici à 2020 et être «énergiquement neutre» d'ici à 2050, a affirmé M. Kamp.


SolaRoad va être testé pendant deux ans. Le but du projet est de pouvoir installer d'ici à cinq ans une route solaire viable commercialement, alors que le nombre de voitures et vélos électriques ne cesse d'augmenter.

«Nous sommes confiants quant au fait que d'ici cinq ans, nous aurons un produit applicable à grande échelle», affirme M. De Wit.

 

 

 

 


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Allemagne : le boom de l'éléctricité autoproduite

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Maisons dans l'écoquartier de Fribourg en allemagne

 

«Réduction des coûts, efficacité énergétique, protection du climat»: Klaus Meier, gérant d'un hôtel familial à Fribourg (sud), énumère les raisons qui l'ont conduit à opter pour un approvisionnement maison en électricité, une démarche qui fait école en Allemagne.


L'autoproduction d'électricité concerne les gros industriels, mais aussi de plus en plus les petites entreprises, les écoles et les hôpitaux, et, boom du solaire oblige, les particuliers.

Sur les quelque 600 terrawatt-heures consommés chaque année en Allemagne, 50 sont autoproduits, soit quelque 8%. Dans l'industrie, la part grimpe à 20%, estiment la fédération des chambres de commerce et celle des consommateurs d'énergie.


Objectif principal: économiser. Le courant auto-produit n'est pas taxé comme celui acheté à un tiers. Il n'est pas soumis à l'impôt sur les renouvelables, dont les recettes servent à financer les subventions massives aux énergies propres, dans un pays en pleine transition énergétique.

L'hôtel de M. Meier, le Park Hotel Post, qui compte 45 chambres, est équipé depuis 2003 d'une unité de cogénération. Il lui en a coûté pas loin de 50.000 euros, mais «l'investissement s'est rentabilisé encore plus vite que prévu».


«Si le courant que nous produisons nous-mêmes à Ludwigshafen était taxé, cela nous coûterait un demi-million d'euros», expliquait dans une récente interview Kurt Bock, le patron du géant de la chimie BASF, qui produit sur son site du sud-ouest de l'Allemagne sa propre électricité, dans trois centrales à gaz.

Le constructeur automobile Daimler vient d'investir plus de 40 millions d'euros dans une nouvelle turbine à gaz pour sa centrale à Sindelfingen (sud-ouest), son plus gros site de production. L'investissement lui permet d'augmenter sa production d'électricité de 44%. «Cela réduit notre dépendance aux fournisseurs externes, et nous permet d'augmenter notre sécurité d'approvisionnement et la prévisibilité de nos coûts», a expliqué l'an dernier le directeur de l'usine, Willi Reiss.


Selon un sondage mené par les chambres de commerce l'an dernier auprès d'environ 2.400 entreprises, près de la moitié ont déjà réalisé, lancé ou prévoient des mesures pour s'auto-fournir en électricité. Outre l'argument financier, la sécurité de l'approvisionnement est un motif souvent cité par les intéressés.

Les renouvelables représentent une part toujours croissante de la production allemande d'électricité, mais sont soumis aux aléas climatiques. Si la lumière ne s'est jamais éteinte en Allemagne, contrairement aux scénarios catastrophe agités par certains, le réseau est de moins en moins stable.

 

Les «autoproducteurs» appliquent à la lettre le principe de décentralisation qui doit être un pilier de la transition énergétique. A bien plus petite échelle, l'autoproduction par les particuliers, par le biais de panneaux solaires installés sur leur toit, relève de la même tendance. La part de l'électricité auto-produite dans la consommation des foyers a plus que doublé entre 2011 et 2012, même si elle reste très modeste (0,5%).

Pour les producteurs traditionnels, c'est une nouvelle concurrence. Mais aussi l'occasion «de devenir prestataire de services», en proposant du conseil et des solutions à ceux qui veulent se lancer, déclarait dans une interview mercredi Thomas Kusterer, directeur financier du numéro trois allemand de l'énergie EnBW.


Tous ne sont pas aussi positifs. Les autoproducteurs «se détachent de la communauté, laissant à d'autres le soin de supporter les coûts de la transition énergétique», critique la présidente de la fédération de l'énergie BDEW, Hildegard Müller.

«Je comprends ceux qui le font tant que les lois sont ce qu'elles sont», précise Mme Müller, dont la fédération représente les intérêts de producteurs, et réclame des règles moins incitatives à l'égard de l'autoproduction.

Le gouvernement a d'ailleurs tenté en début d'année de faire sauter l'exemption de taxe sur les renouvelables qui lui profite. Mais il a dû faire marche arrière devant le tollé suscité, notamment dans l'industrie.

 

 


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Barack Obama veut relancer activement la filière solaire

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Barack Obama a vanté vendredi l'énergie solaire comme moyen de lutter contre le réchauffement et de stimuler l'économie, un dossier où le président américain a subi des déconvenues et des attaques de ses adversaires républicains.

 

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Trois jours après la publication d'un état des lieux sur les effets actuels et à venir du changement climatique aux Etats-Unis, M. Obama a souligné que «la hausse du niveau des mers et des tempêtes plus violentes seront mauvaises pour l'économie».

«Donc nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre» face au réchauffement, a ajouté M. Obama depuis une grande surface du géant de la distribution Walmart à Mountain View (Californie, ouest), au sud de San Francisco.

Walmart fait partie des quelques 300 entreprises, organisations et collectivités locales qui se sont engagées à investir davantage dans l'énergie solaire en répondant à un appel de M. Obama selon la présidence.


Ces mesures «prouvent qu'il y a des façons de lutter contre le réchauffement en bénéficiant à l'emploi. Souvent, nous entendons (...) des gens dire que nous ne pouvons pas nous le permettre, que l'économie en pâtira. L'économie en bénéficiera à long terme, mais si nous n'agissons pas, elle souffrira», a prévenu le dirigeant.

En juin 2013, M. Obama avait dévoilé une vaste initiative pour combattre le réchauffement climatique, en s'attaquant aux émissions de gaz à effet de serre et en développant davantage les sources d'énergie propre, le but étant de réduire d'ici à 2020 les émissions de ces gaz de 17% par rapport à leur niveau de 2005.


Vendredi, M. Obama a aussi annoncé l'allocation de deux milliards de dollars supplémentaires à la modernisation énergétique de bâtiments publics. L'administration a montré l'exemple en installant des panneaux solaires sur la Maison Blanche au second semestre 2013.

L'administration Obama veut en outre aider à former 50.000 techniciens spécialisés dans les installations solaires à l'horizon 2020.

Même si l'exécutif démocrate vante une capacité de production d'énergie solaire décuplée depuis son arrivée aux affaires en 2009, la part du solaire dans la production d'électricité américaine reste encore anecdotique, environ 0,5%. Un peu plus de la moitié émane de compagnies d'électricité, le reste de particuliers ayant installé des panneaux photovoltaïques.


La part des énergies renouvelables dans la production électrique américaine est de 12% au total, selon les derniers chiffres de l'agence d'information sur l'énergie (EIA) qui prévoit une hausse à 16% de cette proportion d'ici à 2040.

Grande promesse de M. Obama pendant sa campagne de 2008, les emplois issus d'une transition vers l'énergie «verte» ont peiné à se matérialiser, victimes de la crise économique qui a accablé son premier mandat, puis de la concurrence chinoise sur les équipements.


Les adversaires républicains du président l'ont en outre beaucoup attaqué sur l'affaire Solyndra, fabricant de panneaux solaires qui a fait faillite en 2011 en engloutissant plus de 500 millions de dollars de prêts publics.

M. Obama, à six mois des législatives de la mi-mandat, a aussi lancé vendredi une pique aux républicains «climatosceptiques». «A Washington, il y a toujours des personnes qui nient la réalité du changement climatique, ils parlent fort mais ils font perdre du temps à tout le monde. Le changement climatique est un fait établi», a-t-il insisté.

 

 


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