le solaire c'est l'avenir

Google investit dans le solaire

Publié le par Gerome

Jeudi, Google a annoncé avoir investi 3,5 millions d'euros dans l'achat d'un parc solaire en Allemagne. Pour le groupe, il s'agit du premier achat de ce type en dehors du territoire américain.   

 

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Google vient d'acheter pour la modique somme de 3,5 millions d'euros un parc solaire situé dans le Brandebourg, à proximité de Berlin la capitale allemande. C'est ce qu'a annoncé jeudi dans un communiqué le géant américain, dont c'est le premier investissement de ce type hors des Etats-Unis.

Placé sur un ancien terrain militaire, le parc solaire pourra délivrer lorsqu'il sera opérationnel, environ 18,65 mégawatts selon le communiqué du groupe, qui a également précisé que cette capacité fera de lui "un des plus grands parcs d'Allemagne". 

Il ne s'agit pas du premier achat de ce type pour le géant américain de l'internet puisqu'il a déjà investi 100 millions de dollars dans un parc éolien aux Etats-Unis.

 

 


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Des panneaux solaires flotteront bientôt dans le sud-est de la France

Publié le par Gerome

En partenariat avec EDF, une société israélienne lancera en septembre prochain l'expérimentation de panneaux solaires flottant à la surface de l'eau. Un site a été choisi à Cadarache, commune du sud-est de la France.

 

Cet étonnant concept a été développé par une start-up israélienne créée il y a deux ans : Solaris Synergy. Comme l'explique le site de l'Expansion, les panneaux solaires flottants sont composés de modules photovoltaïques articulés. Afin de ne pas nuire aux paysages, cette innovation est destinée aux plans d'eau industriels et agricoles, et ne devra pas être installée dans des sites touristiques ou en pleine mer. En outre, les plateformes sont conçues de façon à ce que l'oxygène puisse passer pour assurer la survie des écosystèmes marins.


Le premier prototype du projet sera testé dès le mois de septembre, en collaboration avec EDF. Il sera installé sur un plan d'eau situé à proximité d'une installation hydroélectrique, à Cadarache, dans le sud-est de la France. Le système sera expérimenté pendant neuf mois, pour une mise sur le marché prévue dès l'été 2012.

L'intérêt écologique de cette technologie est double, puisqu'en plus de produire une énergie d'origine renouvelable, les panneaux flottants ne nécessiteront pas la destruction de forêts ou de terres agricoles, un problème majeur dans l'installation des centrales solaires classiques qui occupent de vastes surfaces au sol.

 


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Les énergies renouvelables plébiscitées par les Français

Publié le par Gerome

Alors que le débat sur l'énergie nucléaire est de nouveau ouvert partout dans le monde face à la catastrophe qui s'abat sur le Japon, les Français se montrent très favorables au développement des énergies renouvelables, pour leur rôle économique avant tout.

 

Une étude Ifop sur les énergies renouvelables, commandée par Qualit'EnR et publiée par 20minutes.fr, montre à quel point les Français croient aux bénéfices que pourraient apporter les énergies renouvelables.

Aujourd'hui, peu de foyers français produisent eux-même leur énergie à partir des énergies propres, mais une personne interrogée sur deux s'est déclarée prête à investir dans une installation telle que des panneaux solaires ou une pompe à chaleur. 66% de ces personnes expliquent être avant tout encouragées par les économies qu'elles pourraient ainsi réaliser. Au total, 81% des Français sondés pensent qu'ils pourraient réduire leur facture énergétique grâce à de tels équipements.


Si les Français semblent prêts à se tourner vers les énergies renouvelables, le prix des installations reste un frein majeur pour nombre de foyers. Pour 39% des personnes interrogées, le coût trop élevé des équipements permettant de produire de l'électricité grâce aux énergies renouvelables est le premier facteur qui bloque l'achat.

 

 


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Seize organisations lancent un cri d'alarme sur l'avenir du photovoltaïque

Publié le par Gerome

La France ne doit pas devenir le pays du Soleil-Couchant.' C'est le cri d'alarme lancé, lundi 28 février, par seize organisations, de la Fondation Nicolas Hulot au Syndicat des énergies renouvelables (SER), au sujet de l'avenir de la filière photovoltaïque.

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Dans quinze jours au plus tard, si rien ne change, vingt cinq mille emplois, créés dans la foulée d'une rupture écologique et économique majeure le Grenelle de l'environnement , seront mis en péril, plusieurs milliers seront supprimés à très court terme', affirment-elles dans un communiqué. 'Le gouvernement souhaitait légitimement réguler et encadrer le coût pour la collectivité du développement du solaire photovoltaïque. Mais le projet actuel met en grave danger une filière naissante dont la crise de croissance, réelle, méritait un traitement adapté', poursuit le texte.


BAISSE DE 20 % DU TARIF DE RACHAT


Il y a une semaine, le premier ministre, François Fillon, a présenté les nouvelles règles du jeu devant régir le développement du photovoltaïque en France avant le 9 mars, fin du moratoire décidé début décembre. Ce dernier avait été lancé pour calmer l'emballement autour de cette nouvelle énergie développée, selon lui, grâce à des 'panneaux de piètre qualité' importés de Chine, 'dans des conditions environnementales et urbanistiques très rudimentaires'.

Pour la suite, M. Fillon s'est engagé à au moins tripler, d'ici à la fin 2012, la capacité de production du parc français de panneaux photovoltaïques, tout en annonçant une baisse de 20 % du tarif de rachat de l'électricité solaire.


'Le manque de vision de l'extraordinaire potentiel énergétique et industriel du photovoltaïque pour notre pays risque de conduire à des décisions lourdes de conséquences', écrivent le WWF, Enerplan (filière des entreprises du photovoltaïque), ou encore le Comité de liaison des énergies renouvelables (CLER). 'Nous demandons solennellement au gouvernement de réaffirmer son ambition pour la filière en amendant dans un sens constructif le projet de texte lors de son examen par le Conseil supérieur de l'énergie, le 2 mars prochain, et en ouvrant rapidement, dans l'esprit du Grenelle de l'environnement, le chantier d'un 'plan solaire photovoltaïque' ambitieux et bénéfique pour tous.

 


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Pourquoi tant de haine contre le photovoltaïque

Publié le par Gerome

Il ne passe plus un jour sans que l’on apprenne de nouvelles mesures destinées à limiter le développement du photovoltaïque, qui mettrait en péril à lui seul rien moins que la balance commerciale, les déficits publics, le pouvoir d’achat des Français, la production agricole et le réseau électrique… On ne le savait pas si redoutablement nuisible, ni si puissant, surtout avec un marché français qui, malgré tous les messages affolés sur une prétendue explosion, se situe tout au plus à 10% du marché outre-Rhin.


Une triple manipulation


Considérer comme le gouvernement qu’il faut cesser de soutenir le photovoltaïque parce que les objectifs du Grenelle sont déjà atteints relève d’une triple manipulation:

- transformer ces objectifs-plancher que la France s’est engagée cet été même auprès de l’Union européenne à atteindre d’ici 2020 en objectifs-plafond, comme s’il s’agissait d’en faire le moins possible ;

- considérer comme installées les opérations ayant fait l’objet de demandes de raccordement au réseau, comme si l’ensemble des obstacles administratifs, procéduriers et financiers n’allait pas opérer une réduction conséquente ;

- laisser penser que le photovoltaïque ne serait qu’une danseuse pour écologistes attardés, qui coûte une fortune et ne rapporte rien en retour.


Contre un secteur économique très porteur…


La politique de soutien mise en place par la France, malgré ses aléas et ses erreurs de conception, a déjà permis de créer plus de 10 000 emplois, essentiellement dans les PME. L’industrie française dans son ensemble bénéficie de l’essor mondial du photovoltaïque en fournissant produits et services sur l’ensemble de la chaine de valeur, depuis l’extraction et le traitement des minéraux jusqu’à la pose des systèmes et au suivi de leur exploitation. Le rapport coût/bénéfice d’une politique ambitieuse de soutien bien conçue et correctement pilotée telle qu’elle a été proposée par le CLER et Hespul depuis des années sans jamais être reprise est inégalable en termes financiers, économiques et sociaux, l’exemple allemand le prouve. Là-bas, l’industrie réalise des dizaines de milliards d’Euros chaque année, emploie des dizaines de milliers de salariés et exporte à tour de bras son savoir-faire et ses lignes de fabrication.


… s’il s’assoit sur un marché domestique dynamique


Le photovoltaïque a besoin de trois ingrédients pour devenir compétitif en moins de 10 ans et ne plus avoir besoin de soutien public :

− une vision partagée de son énorme potentiel de production d’énergie, de bénéfices économiques et de création d’emplois ;

− des entreprises performantes prêtes à relever le défi de positionner la France parmi les champions mondiaux ;

− un marché national dynamique avec une visibilité suffisante pour engager les investissements nécessaires dans le cadre d’une politique ambitieuse et responsable.

Si les deux premiers sont bien là, le troisième que l’on croyait présent se trouve soudain mis à bas par ce qu’il faut bien appeler une campagne de dénigrement qui ne connaît plus de limite. Plusieurs mesures récentes comme les études d’impact et les enquêtes publiques pour des parcs au sols, la baisse des tarifs d’achat, la suppression du crédit d’impôt pour les particuliers ou celle de l’avantage fiscal sur l’ISF via la loi TEPA étaient ouvertement appelées de leurs vœux par tous les acteurs raisonnables du secteur.


Mais d’autres, clairement discriminatoires comme la détermination du tarif applicable au moment de la mise en service et non en phase projet comme antérieurement, le paiement intégral par le producteur du raccordement au réseau, la suppression de la réduction d’impôt pour création d’entreprise, de même que les projets de quota annuel de 500 MW ou de mise en place d’appels d’offres pour les parcs au sol n’ont d’autre objet et résultat que de créer un carcan mortifère en rendant tout projet impossible, notamment pour les petits opérateurs.


Pourquoi cet acharnement ?


La question se pose de savoir ce qui motive cet acharnement maladif à vouloir tuer dans l’œuf une technologie aussi prometteuse et aussi populaire, que M. Sarkozy lui-même avait porté aux nues lors de sa visite de l’INES (Institut National de l'Énergie Solaire) à Chambéry au printemps 2009, soulevant de grands espoirs au sein de toute la filière.

Loin des arguments simplistes repris en boucle sans autre forme de procès, peut-être faut-il chercher du côté d’une étude américaine parue en juillet 2010 sous le titre de «Solar & Nuclear Costs Crossover : Solar Energy is now the Better Buy» (www.ncwarn.org).


Cette étude établit sur la base d’un calcul économique rigoureux que les courbes des coûts du solaire et du nucléaire sont en train de se croiser : le premier est depuis plus de 30 ans dans une dynamique de baisse constante qui va en s’accélérant, tandis que le second se trouve dans une spirale d’augmentation qui se confirme de jour en jour.

Cette tendance s’aggrave même avec les nouvelles générations de réacteurs comme l’EPR, fer de lance du nucléaire français, bien mal en point entre l’explosion des coûts de son prototype finlandais, le retrait surprise de GDF-Suez du projet de Penly et la remise en cause de celui de Calvert Cliffs aux États-Unis par les partenaires d’EDF.


Veut-on faire payer au photovoltaïque, qui n’y est pourtant strictement pour rien, l’accumulation des indices que le choix historique de miser exclusivement et définitivement sur le nucléaire pourrait s’avérer être un mauvais choix stratégique, voire une catastrophe économique, avant même d’être un désastre écologique ?


Croire que l’on peut ainsi bloquer l’avènement du photovoltaïque comme source majeure d’électricité à l’avenir est une illusion. Tenter de le faire est une funeste erreur, dont le seul effet sera de mettre notre pays hors jeu de l’un des plus formidables défis technologiques et industriels du XXI° siècle : l’avènement d’un système énergétique authentiquement durable.

 


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