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Maisons en sacs de terre

Publié le par Gerome

Dans les pays occidentaux, le secteur du bâtiment est énergétivore et fortement émetteur de gaz à effet de serre. De plus, construire  une maison engloutie les budgets des ménages.

 

 

 

 

Le concept de maison en sacs de terre permet d'utiliser des produits locaux (terre trouvée sur place) et à un coût dérisoire. Les sacs peuvent  être remplis de terre, de sable (ou autre matériau), en fonction des ressources disponibles localement. Un sac de terre ou de sable, cela ne bouge pas du tout (il existe plusieurs systèmes pour que l'adhérence des sacs entre eux soit totale : fil de fez barbelé, effet velcro etc.), la maison est très stable. La terre tassée et sèchée (le sèchage peut être accélèré dans les écodomes en faisant un feu à l'intérieur de la construction terminée) devient très dure, de type brique/céramique. La matière des sacs utilisés  (polypropylène) par CalEarth est très résistante.  Une couche d'enduit protecteur est ensuite ajoutée pour protèger de l'eau de pluie.

 

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Cette maison, un vrai bunker, est presque indestructible. Les sacs de terre ou de sable sont d'ailleurs utilisés par l'armée comme abris anti-obus, mais aussi pour lutter contre les inondations. L'écodom (technique "SuperAdobe") est une maison entièrement recyclable, isolante, anti-sismique, et à un coût quasi nul. Elle résiste également aux passages des cyclones et aux inondations. Elle ne craint pas les attaques d'insectes (termites) ou de moisissure. La maison en terre est aussi solide que la terre elle-même :) - Comme dans les églises, la structure en dôme permet, par gravité, le maintien de l'ensemble de la structure. Des constructions droites (avec un toit ordinaire) sont également possibles et sont également très solides. L'inertie thermique de la construction est très bonne. Idem pour l'isolation thermique (les murs sont épais). Le plastique des sacs empêche les remontées d'eau du sol par capilarité.

 

En secteurs fortement déboisés (Haïti, Afrique subsahélienne etc.) le concept d'EcoDome apporte un avantage majeur : sa construction ne nécessite pas de bois (pas de charpente).

 

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Le père du concept d'EcoDome est Nader Khalili, un architecte américain d’origine iranienne (il a fait ses études en Iran, en Turquie et aux USA), qui concevait à l'origine des gratte-ciel. Puis, suite à une demande de la NASA, il a élaboré un concept de maison pour les missions spaciales sur la lune, ceci en utilisant le matériau disponible localement : la poussière lunaire. Nader Khalili a passé 5 ans a silloner en moto les déserts iraniens, aidant les populations locales à construire des maisons en terre et améliorant d'année en année ses recettes (l'Iran est un pays fortement sismique). Il reçoit le prix Aga Kahn d'Architecture en  2004. En 1988, un village expérimental fut construit au nord de Los Angeles, dans une région désertique. Sur les plans environnementaux et socio-économiques, c'est à dire à tous les plans, le concept est franchement génial.

 

 


 


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Les principes de la maison passive appliqués à une rénovation

Publié le par Gerome

 

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Fabriquez vos propres produits d'entretien

Publié le par Gerome

Le plaisir de porter du linge propre qui sent bon est incomparable. Un carrelage ou un évier qui brille, on adore. Alors imaginez la satisfaction pour vous d’employer des produits d’entretien efficaces, moins coûteux et peu nocifs. Voici des recettes testées et approuvées.

 

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Recette de lessive


« Je fais le ménage écolo !, se félicite mavieautrement. J’utilise des produits moins polluants et qui limitent les effets néfastes sur notre maison et sur nous ». Sa première recette : la lessive qu’il fabrique lui-même depuis deux ans déjà : « 200 grammes de savon de Marseille que je râpe en copeaux. J’y ajoute 300 grammes de cristaux de soude -à ne surtout pas confondre avec la soude caustique très dangereuse- puis j’incorpore 300 grammes de bicarbonate de soude et 30 centilitres de vinaigre blanc. Je termine avec quelques gouttes d’huile essentielle de géranium, c’est super pour l’odeur ! ». Cette recette, mavieautrement la tient du magazine Rustica. « Pour obtenir un linge plus doux, propose fleur de miel, le vinaigre blanc remplace avantageusement l’adoucissant ». Pour l’entretien de la maison, elle emploie deux autres produits phare : « le bicarbonate de soude et le jus de citron ». A cette liste peut être ajouté le savon noir qui offre lui aussi bien des avantages.


Vinaigre blanc


Le vinaigre blanc permet de détartrer un évier. « On imbibe de ce liquide un chiffon et on l’applique sur la zone à détartrer », explique Boïng. Quelques gouttes sur une éponge propre assainissent un réfrigérateur. « Je l’utilise aussi pour les vitres », propose Kait. Certains préconisent de remplacer le liquide de rinçage du lave-vaisselle par du vinaigre blanc. « Mais je trouve que ça sèche moins bien la vaisselle, constate mavieautrement ».


Acide citrique


Attention de ne pas en appliquer sur vos sols poreux : tomettes et carreaux de ciment sont très sensibles aux produits trop acides à l’instar du citron. Naturellement présent dans cet agrume, l’acide citrique fait lui aussi office de nettoyant multi-usages. Il détartre par exemple les bouilloires et machines à laver et blanchit un lavabo. « Et contrairement à ce que son nom peut laisser croire à tort, ce produit n’est pas dangereux », précise mavieautrement. On retrouve d’ailleurs l’acide citrique dans une formule qui remplace le produit pour le lave-vaisselle.


Bicarbonate et cristaux de soude


Cette recette, mavieautrement l’a testée après l’avoir glanée sur le net : « Mettez un verre d’acide citrique et ajoutez-y l’équivalent en Percarbonate de sodium et en cristaux de soude, puis terminez le mélange avec un quart de verre de Bicarbonate de soude ».


Pierre d’argile


Autre produit d’entretien écolo compatible : la pierre d’argile « qu’on utilise avec seulement un peu d’huile de coude », plaisante nada. Généralement composée d’argile blanche, de savon végétal et d’huiles essentielles, elle permet de nettoyer cuisine, salle de bain, sols… et toutes sortes de surfaces et de matériaux : carrelages, lino, métaux tels que l’argent, le cuivre ou l’inox, vitres, etc. Parfois, ce sont les idées les plus simples qui changent la vie. Illustration par Kait. : « Pour la cheminée le papier journal pour nettoyer la vitre de l’insert suffit ». Connaissez-vous mieux ?

 

 


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Dix éco-gestes pour une maison qui ne manque pas d'air

Publié le par Gerome

Nous vivons vingt-deux heures sur vingt-quatre en espace clos. Or, l’air de nos habitations ou de nos bureaux est plus pollué que dehors ! En cause : une mauvaise aération et la présence de produits chimiques nocifs pour notre santé. Heureusement, des solutions simples existent pour purifier son intérieur.


 

Aérer deux à trois fois par jour pendant une dizaine de minutes permet d’assainir les pièces. Pour ne pas bloquer la circulation de l’air, veillez à ce que les aérations ne soient ni bouchées, ni cachées sous un meuble, qu’il y ait un espace de 2 cm sous les portes, que la hotte de la cuisine soit entretenue… Petit plus : pensez à ventiler lorsque vous faites le ménage, bricolez ou cuisinez ! Il fait froid ? Fermez les radiateurs et autres appareils de chauf-fage et ouvrez les fenêtres durant cinq à dix minutes. Enfin, demandez un entre-tien complet de votre système de ventilation mécanique tous les trois ans.


2. JE NE LÉSINE PAS SUR LES PLANTES VERTES


Leurs feuilles absorbent les polluants de l’air qui seront ensuite transformés en produits organiques nourrissant les racines. Le chrysanthème lutte contre le benzène, la fougère et les palmiers résorbent le formaldéhyde, le ficus et le lierre s’attaquent au xylène… À ce jour, si quelques enquêtes indiquent que les végétaux diminuent la concentration en polluants, on sait qu’ils ne peuvent pas purifier l’air d’une pièce entière. Le programme de recherche Phyt’air, créé en 2004, étudie objectivement toutes les qualités épuratrices des plantes. En attendant les résultats, pour l’esthétique ou le bien-être, rien ne vous empêche de verdir votre intérieur, avec une plante verte pour 9 m² !


3. J’UTILISE DES NETTOYANTS MAISON

 

Halte au tout toxique et vive les recettes de grand-mère ! Malignes et économiques. Entre autres ? Parfumer son intérieur avec une orange piquée de clous de girofle, des huiles essentielles ou du papier d’Arménie, vendu en pharmacie (2 à 4 €). Découpé en lamelles détachables et incandescentes, il se consume en libérant des effluves de benjoin et de vanille. Pour découvrir plein d’astuces, n’hésitez pas à consulter les livres de la collection Malin (5,90 €) chez Leduc.s Éditions. Par exemple, on y apprend que le vinaigre est un excellent anticalcaire, anti-rouille, détachant et désodorisant, que le citron fait briller et désinfecte, ou encore que le pamplemousse assainit l’air d’une pièce.


4. JE M’ATTAQUE À L’HUMIDITÉ


Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé publié en 2009, les occupants de bâtiments humides ont un risque de souffrir de troubles respiratoires et d’asthme 75 % supérieur à la normale. Et dire que dans l’Union européenne, 20 à 30 % des ménages connaissent des problèmes d’humidité ! Bactéries et champignons se développent, diffusant spores, fragments de cellules et produits chimiques. Comment les éviter ? Aérez régulièrement, ventilez après avoir cuisiné, pris un bain ou une douche, pour éviter la condensation de l’eau sur les murs et les meubles, évitez de faire sécher votre linge à l’intérieur et réparez les fuites et les infiltrations. Si des moisissures apparaissent, lavez alors la sur-face contaminée avec un chiffon humide et du bicarbonate de soude ou bien un peu de détergent.


5. JE LUTTE CONTRE LES ACARIENS…


Ces petites bêtes, invisibles à l’oeil nu, sont partout dans la maison et dans les bureaux. Un gramme de poussière peut même en « accueillir » de 2 000 à 10 000 ! Pour limiter leur nombre, humidifiez les chiffons et les serpillières, pour ne pas remettre la poussière en suspension quand vous faites le ménage. Nettoyez également régulièrement votre literie et vos draps. Évitez les atmosphères surchauffées et aérez souvent car les aca-riens adorent la chaleur. N’oubliez pas non plus les rideaux, les canapés, les tapis et les moquettes.


6… ET LES POILS D’ANIMAUX


Souvent accusés d’être la cause de rhinites (nez qui coule, éternuement), de conjonctivites (yeux rouges qui piquent), ou d’asthme (gène respiratoire, sifflement, toux), les poils d’animaux multiplient les risques d’allergies. Si vous avez un animal de compagnie, prenez alors quelques mesures : brossez-le souvent, interdisez-lui l’accès aux chambres et passez l’aspirateur deux fois par semaine !


7. JE M’OFFRE UN PURIFICATEUR D’AIR


Appareil qui limite la pollution domestique, le purificateur filtre l’air et élimine les mauvaises odeurs. Il est très utile pour les personnes à risques (allergiques, asthmatiques ou femmes enceintes), beaucoup plus sensibles aux poussièresou aux allergènes. Privilégiez un modèle disposant d’un filtre à charbon actif, que vous laisserez branché en permanence. Pensez à l’équiper, comme votre aspirateur, d’un filtre HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes) d’une valeur de 14.


8. JE FAIS ATTENTION AUX FUMÉES DE COMBUSTION


 

Encens, tabac, chauffe-eau, bougies… Les fumées de combustion irritent les voies respiratoires ou les yeux et provoquent maux de tête et somnolence. Parfois, c’est même beaucoup plus grave ! Pour preuve, le monoxyde de carbone, qui s’échappe des appareils usagés, intoxique près de 5 000 personnes, chaque année, en France et en tue une centaine. Quant à la fumée de cigarette, elle contient 4 000 substances chimiques, dont 40 sont cancérigènes. Résultat : vérifiez que le chauffe-eau et les appareils de cuisson sont raccordés à l’extérieur, lavez très fréquemment les brûleurs de votre cuisinière (les flammes doivent être bleues et courtes)et n’ouvrez jamais très longtemps la porte d’un four allumé.


9. EN BRICOLANT, JE FAIS ATTENTION AUX COMPOSÉS ORGANIQUES VOLATILS (COV)


On trouve ces polluants atmosphériques dans la composition des colles, des encres, des peintures, des vernis, des diluants mais aussi dans celle des cosmétiques ou des produits d’entretien. Parce qu’ils nuisent à notre santé – ils causent maux de tête, vertiges, fatigue, allergies, voire cancers –, plusieurs COV sont pointés du doigt : le formaldéhyde, le dioxyde d’azote, le monoxyde de carbone, les particules d’aérosol, le radon (gaz) ou l’éther de glycol. Si le formaldéhyde s’évapore principalement des panneaux en bois, des moquettes et des peintures, le benzène, lui, est libéré par la fumée de cigarette, le carburant ou certains détergents.

 

Renseignezvous auprès des distributeurs sur les émissions potentielles des produits, laissez sécher les peintures et aérez des journées entières avant d’emménager. Si vous êtes bricoleur, protégez-vous, confinez puis nettoyez votre zone de travail. Vous pouvez également acheter des produits ménagers écologiques, notamment certifiés Ecocert, label qui tient compte de leur cycle de vie, de l’extraction des matières premières et de leur rejet dans la nature. L’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) a établi une liste de 165 COV toxiques. Elle va mettre en place un étiquetage précis pour les signaler aux consommateurs.


10. JE ME TOURNE VERS DES ÉCO-MATÉRIAUX


Ils sont de plus en plus nombreux. Placo, une filiale de Saint-Gobain, commercialiseune plaque de plâtre qui élimine jusqu’à 70 % du formaldéhyde grâce à la technologie Activ’Air. Le principe ? Une fois incorporée au matériau, Activ’Air crée une réaction chimique irréversible qui casse la liaison carbone-oxygène. Knauf, elle, a lancé une plaque de plâtre, Cleaneo, composée de zéolithe, un minéral volcanique pouvant absorber certains COV et rejetant peu de CO2 et d’eau.

 

L’entreprise cherche aussi à ajouter dans ses matériaux des fongicides qui supprimeraient bactéries et moisissures. Quant à la société Fermacell Greenline, elle fabrique des plaques enduites de kératine, extraite de la laine de mouton, qui capte et neutralise les polluants. Si les sites Web www.materiaux-naturels.fr ou www.eco-logis.com offrent un habitat écologique, de grandes enseignes, telles que Mr. Bricolage et Leroy Merlin, vendent des peintures et des matériaux d’isolation écolo.

 

 

 


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Une vraie maison de Hobbit, écologique et autosuffisante à 3500€

Publié le par Gerome

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C’est au Royaume-Uni, au pays de Galles plus précisément que Simon Dale a construit une magnifique maison de Hobbit.

 Il lui aura fallu 4 mois de travail et seulement 3500€ pour y parvenir, il y vit aujourd’hui avec toute sa petite famille.


 

Avec l’aide de son beau-père qui est du métier, Dale a construit sa maison de A à Z, l’ossature de la bâtisse est faite de bois, les murs de pailles ont été recouverts de feuilles en plastiques, de terre et pour terminer, d’un enduit à la chaux, offrant une isolation efficace et naturelle.


Au niveau de l’équipement, le réfrigérateur est refroidi avec l’air frais extrait des fondations, quant à l’électricité, elle est fournie grâce à plusieurs panneaux solaires. Pour les sanitaires, les habitants ont opté pour le système des toilettes sèches.

Comme quoi, avec peu de moyens et beaucoup d’imagination, on arrive quand même à faire de « grandes » choses.

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