En Inde, le tigre se porte mieux : sa population augmente!

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L'Inde, qui abrite la majorité des tigres dans le monde, a enregistré une hausse de 30% de leur population depuis 2010, une nouvelle encourageante pour la conservation de ce grand félin.

Selon ce recensement, l'Inde comptait 2.226 tigres l'an dernier contre 1.706 en 2010, un résultat qualifié d'«énorme succès» par le ministre de l'Environnement Prakash Javadekar.


«Alors que la population de tigres diminue dans le monde, elle augmente en Inde. Elle a progressé de 30% par rapport au dernier recensement. C'est un énorme succès», a dit le ministre.

Parmi les raisons de cette amélioration, Javadekar a cité une meilleure gestion des 40 réserves de tigres, réparties sur une zone allant de l'Etat de l'Assam (nord-est) au Rajasthan (ouest) ainsi qu'au Maharashtra (centre).

Le gouvernement tente de réduire les confrontations mortelles entre tigres et humains, provoquées par l'expansion des espaces d'élevage au détriment des forêts et par les incursions des tigres dans les zones habitées, en quête d'eau et de nourriture.


Le recensement a été réalisé à partir d'appareils photos dissimulés dans des zones d'habitat de tigres. Quelque 70% des tigres ont ainsi pu être photographiés et identifiés individuellement grâce à un logiciel.

«Cette information est aussi précise que possible. C'est une très bonne nouvelle pour les tigres» a dit Belinda Wright, de la Wildlife Protection Society of India, à l'AFP.


«La perte de couloirs de vie pour les tigres est une grande préoccupation, la terre étant de plus en plus réservée au développement» d'activités humaines, ajoute-t-elle, espérant que ce recensement plaiderait en faveur de la défense de ces espaces pour les tigres.


Plus de la moitié de la population de tigres vit en Inde. Elle progresse en Inde depuis les 1.411 recensés en 2006 mais elle reste largement inférieure à l'estimation de 3.700 tigres établie pour 2002.

Ils étaient probablement quelque 40.000 au moment de l'indépendance en 1947.

L'Inde tente de lutter contre le braconnage et la destruction de l'habitat naturel provoquée par le développement urbain et la déforestation.

 

 


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Solairedirect : la "petite" boîte française qui électrifie le monde

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La société française Solairedirect a annoncé mardi avoir bouclé trois financements pour le développement de parcs solaires en France, au Chili et en Inde pour un montant global de plus de 254 millions d'euros, poursuivant ainsi son expansion à l'international.


La société, spécialisée dans la construction et l'exploitation de centrales photovoltaïques, a conclu un premier financement de 168 millions d'euros pour la constructions de 13 nouveaux parcs solaires, a-t-elle détaillé dans un communiqué.

Ces treize parcs, dont la construction «est proche d'être achevée», a précisé Solairedirect, sont situés dans trois régions du sud de la France pour une capacité totale de 136,8 mégawatts (MW).


Le financement a été obtenu auprès de plusieurs institutions financières internationales, comme BlackRock et HSH Nordbank.

«C'est la démonstration que 2014 est l’année du rebond pour le marché solaire français, notamment avec des parcs solaires de grande taille (...). C'est un mouvement qui n'est, de notre point de vue, qu'à son démarrage», a commenté à l’AFP Thierry Lepercq, président de Solairedirect.


Le deuxième financement d'un montant de 43,8 millions d'euros a été finalisé au Chili, pour la construction du parc solaire de Los Loros dans la région désertique d'Atacama (nord du pays) pour une capacité installée de 53,8 MW.

Le financement provient de la Banque interaméricaine de développement et l'électricité produite sera directement vendue sur le marché de gros.

Enfin, Solairedirect a bouclé un financement de 43 millions d'euros en Inde auprès d'institutions locales pour la réalisation de trois projets totalisant 56 MW, dont la construction est déjà engagée.


«Il y a un développement tout à fait considérable attendu dans ces deux pays. Au Chili, il y avait 6 MW installés fin 2013, aujourd’hui c'est 400 MW et il y a 8.000 MW de projets au total. Et en Inde, le nouveau gouvernement qui avait déjà un objectif ambitieux sur le solaire avec 20 gigawatts d'ici 2022 (...) vient de passer cet objectif à 100 GW».


«Au total, une fois ces financements clôturés, le montant levé par Solairedirect depuis sa création en 2006 s'élèvera à plus de 950 millions d’euros», a indiqué la société, qui s'est lancée à l'international en 2009.

Au 31 décembre, elle comptait 52 parcs solaires dans le monde en activité ou en construction représentant une capacité totale de 443,5 MW.

Cette annonce montre que «des ressources financières majeures, massives sont derrière le solaire», s'est félicité M. Lepercq, citant notamment Blackrock, premier gestionnaire de fonds dans le monde.

 

 


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Planète Terre : vite! Il faut agir ça chauffe!

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L'année 2014 a été la plus chaude sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880, ont annoncé vendredi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) et la Nasa.

Celles-ci ont tout de suite souligné que ce phénomène reflétait surtout l'accroissement des émissions de gaz à effets de serre résultant des activités humaines.


Décembre a également enregistré une température moyenne à la surface des terres et des océans sans précédent pendant ces 134 ans pour le dernier mois de l'année, a également indiqué la NOAA. Celle-ci a précisé que des mesures effectuées indépendamment par la Nasa arrivent à ces mêmes conclusions.

Les températures de décembre ont été 0,77 degré Celsius au-dessus de la moyenne du XXe siècle.

Sur l'année complète, la température moyenne au sol et sur les océans a été 0,69°C au-dessus de celle du XXe siècle, surpassant les précédents records de 2005 et 2010 de 0,04 degré.


La plus grande partie de ce réchauffement s'est produite au cours des trois dernières décennies et les dix années les plus chaudes ont été enregistrées depuis 2000 à l'exception de 1998.

«Alors que la température moyenne sur une année peut être influencée par des conditions météorologiques extrêmes, les tendances au réchauffement sur le long terme sont attribuables aux facteurs contribuant au changement climatique actuellement dominés par les émissions de gaz à effets de serre humaines», a souligné Gavin Schmidt, directeur de l'Institut Goddard de la Nasa pour les études spatiales.

En 2014, la température moyenne globale à la surface des terre s'est située 1°C au-dessus de la moyenne du XXe siècle, soit la quatrième plus élevée depuis 1880.


La température sur les océans a été 0,57°C supérieure à la moyenne des 134 dernières années, ce qui en fait la plus élevée de toutes les années jamais enregistrées.

La température moyenne de la basse stratosphère (entre 15 et 20 km d'altitude) a diminué tandis que celles dans la troposphère, les couches plus basses de l'atmosphère, ont augmenté, une indication d'un réchauffement provoqué par des gaz à effet de serre, explique la NOAA.

 

 

 

Selon ses données analysées à l'Université Rutgers, l'étendue moyenne de la couverture neigeuse annuelle dans l'hémisphère nord en 2014 a été de 63,4 millions de km2, dans la moyenne des mesures effectuées depuis le début des observations par satellites en 1978.


L'étendue moyenne des glaces dans l'océan Arctique a été de 28,4 millions de km2 en 2014, la sixième plus petite superficie annuelle mesurée depuis 36 ans. En revanche l'étendue des glaces dans l'Antarctique a été un record en 2014 pour la deuxième année consécutive, avec 33,8 millions de km2.


Les températures record se sont produites en l'absence du courant chaud du Pacifique El Niño a relevé vendredi la NOAA. Ce courant apparaît tous les cinq à sept ans en moyenne et exerce une forte influence sur le climat du globe.

Dans son dernier rapport publié en avril 2014, le Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) estimait que sans un changement majeur et rapide dans la production énergétique mondiale, très dépendante du charbon et du pétrole, la hausse du thermomètre de la planète sera de 3,7 à 4,8°C à l'horizon 2100.


Selon le Giec, il reste peu de temps pour agir afin de limiter la hausse des températures de la planète à 2°C d'ici la fin de ce siècle par rapport aux niveaux de l'ère pré-industrielle.

Selon ces experts, au-delà de deux degrés, le changement climatique pourrait avoir des conséquences désastreuses, dont la montée importante du niveau des océans avec la fonte accélérée des glaces arctiques, la multiplication d'intempéries catastrophiques, la disparition d'espèces animales avec la perte de leur habitat et davantage de conflits.


Pour Bob Ward, un responsable du Grantham Research Institute sur le changement climatique à la London School of Economics, «ce record de températures en 2014 devrait interpeller les gouvernements partout dans le monde quant à l'ampleur des risques créés par le réchauffement et l'urgence d'agir. Il faut la conclusion d'un accord international pour réduire les émissions de CO2 au sommet de l'ONU sur le climat à Paris en décembre 2015».

 


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La montée du niveau des océans a brutalement accéléré

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Refaire un calcul pour vérifier qu’on ne s’est pas trompé, ça arrive à tout le monde. Carling Hay et son équipe de l'université d'Harvard, eux aussi, ont refait un calcul: la mesure du niveau des océans de 1901 à 1990, rien que ça. Et devinez quoi? On s’était trompé.


La montée du niveau des mers, qu’on pensait être de 1,8mm par an jusqu’en 1990, n’était en fait que de 1,2mm, révèle l’étude de Hay, publiée mercredi dans Nature. Ce qui veut dire que pour atteindre le rythme actuel de 3mm par an, elle a connu en vingt ans une accélération 25% plus forte que ce que l’on croyait. Le niveau de l’eau a monté d’un grand coup. Ce qui pourrait bien avoir des conséquences sur les projections dont on disposait jusqu’ici, prévient l’auteur de l’étude.

 

 

Alors, le niveau des mers augmenterait-il plus vite que ce que l’on croyait? «Dire ça serait complètement faux», tranche le spécialiste de la question Gerhard Krinner, directeur de recherche au CNRS. «Le niveau des mers augmente à la vitesse qu’on connaît depuis des années. Ce qui change, c’est l’accélération de la montée, qui a été plus forte qu’on le croyait.» Comme une voiture dont on connaîtrait l’allure, mais qui aurait accéléré plus soudainement qu’on le pensait pour atteindre cette allure.


Par ailleurs, l’étude n’affecte pas tant que ça les projections présentées depuis des années par le Giec, la référence internationale en matière de climat. «Elles ne sont pas de simples extrapolations des tendances du passé, explique Gerhard Krinner. Celles que retient le plus souvent le Giec sont calculées grâce à des méthodes reposant sur des mécanismes physiques», et ne sont donc pas affectées par l’étude présentée par Nature. Les autres, qui pourraient effectivement devoir être recalibrées, sont en général écartées par le Giec, car plus alarmistes.


Et on n’a pas besoin de plus d’alarmisme. Selon les projections du Giec, d’ici à 2100 le niveau moyen des mers pourrait avoir grimpé de près d’un mètre. «Même si les températures se stabilisent en 2100, le niveau des mers continuera de monter tant que la calotte glaciaire ne se sera pas adaptée à ces températures», rappelle Gerhard Krinner. Ce qui pourrait prendre des centaines d’années.

 

 


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2014, l'année où l'éolien s'est enfin relancé

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2014 a marqué un rebond pour le secteur de l'éolien en France, avec une hausse des nouvelles installations, selon un bilan de France énergie éolienne (FEE), qui attend la loi sur la transition énergétique et la loi Macron pour accentuer cette reprise.


Sur l'ensemble de l'année, 1.042 mégawatts (MW) de nouvelles capacités ont été installées en France, selon la FEE qui regroupe 90% des acteurs du secteur.

«C'est une très bonne nouvelle après cinq ans de baisse consécutive», a commenté Sonia Lioret, déléguée générale de la FEE. En 2013, le secteur n'avait enregistré que 632 MW de nouvelles capacités.

Deux régions déjà très dynamiques dans l'éolien ont notamment bénéficié de ce rebond: la Champagne Ardennes et la Picardie qui ont raccordé respectivement 259,2 et 115,2 MW.


Le Languedoc-Roussillon, berceau de l'éolien en France avec le premier parc installé au début des années quatre-vingt dix, revient au premier plan, avec 125,5 MW raccordés.

Cette reprise du secteur est principalement due à un «volontarisme politique avec la sécurisation des tarifs d'achats en 2014 et la loi Brottes en 2013 qui a supprimé les zones de développement éolien et la règle des cinq mats», qui fixait un minimum de cinq turbines pour construire un parc éolien, a expliqué Frédéric Lanoë, président de la FEE.


Mais avec 9.000 MW actuellement installés, la France est encore loin de l'objectif fixé pour 2020 de 19.000 MW.

Et pour les professionnels, des mesures doivent être prises pour accélérer le déploiement de cette énergie renouvelable.

Ils demandent notamment un maintien des tarifs d'achats bonifiés de l'électricité issue de l'éolien en attendant une réforme globale du marché de l’électricité.

La loi sur la transition énergétique, examinée au Sénat début février, prévoit la fin des tarifs d'achat au 1er janvier 2016. Ils seront remplacés par la vente de l'électricité au prix de marché auquel s'ajoutera une prime.


Par ailleurs, la loi Macron prévoit une simplification des procédures d'autorisation pour la construction de parcs éoliens et de réduction de la chaîne des recours contre les projets éoliens.


Aujourd'hui, les projets éoliens mettent souvent entre 6 et 8 ans pour aboutir. Selon la FEE, la moitié d'entre eux sont sous l'effet de recours, notamment portés par des associations opposées à cette source d'énergie, accusée de causer des nuisances sonores et visuelles.

La FEE espère également que 2015 sera l'année du règlement du problème de la cohabitation des éoliennes avec certaines installations militaires, comme les radars.


3.000 mégawatts en projet sont actuellement bloqués à cause de leur situation près de radars militaires, selon Nicolas Wolff, directeur général de Vestas France, et vice-président de la FEE.

«Les discussions sont en cours et nous espérons arriver à des cartes (sur les espaces disponibles pour l'éolien, ndlr) d'ici l'été 2015», a indiqué Frédéric Lanoë.


Ce problème est notamment responsable de la situation «catastrophique» de la Lorraine, avec seulement 10 MW installés en 2014. «97% du territoire est bloqué pour l'éolien par des contraintes militaires», a pointé la déléguée générale de la FEE.

 

 


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