Baleine : la Corée du Sud durcit les règles encadrant la chasse illégale

Publié le par Gerome

Hier, la Corée du Sud a annoncé son intention de durcir les règles encadrant la pêche illégale de la baleine et l'exploitation de la viande du cétacé en danger d'extinction.

 

baleine_bosse.jpg

 

Ces nouvelles règles sont entrées en vigueur dès ce lundi 3 janvier. Comme l'a indiqué le ministère de l'Agriculture, elles obligent les pêcheurs à signaler immédiatement la découverte de baleines échouées ou prises dans leurs filets. Les baleines mortes ainsi déclarées ne pourront être vendues pour leur viande qu'à des organismes agréés par l'Etat. Seuls ceux qui détiennent une licence pourront vendre la viande des cétacés. En outre, et conformément aux recommandations de la Commission baleinière internationale (CBI), des échantillons ADN des cétacés devront être prélevés afin que leur origine puisse être déterminée.


Cette nouvelle réglementation vise à limiter "le nombre croissant de prises illégales de baleines" dans les eaux sud-coréennes, souligne le ministère. Si la chasse du cétacé à des fins commerciales est interdite dans le pays depuis 1986, la Corée du Sud autorise la vente des baleines prises accidentellement dans les filets des pêcheurs, ou échouées sur le rivage. Une autorisation dont profitent certains chasseurs, qui feignent avoir trouvé des cétacés quand ils les ont en réalité volontairement capturés. Le nombre de prises accidentelles a ainsi étonnamment augmenté au cours des dernières années.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

Pérou : des espèces découvertes à cause de la déforestation

Publié le par Gerome

Au Pérou, un nouvel oiseau est découvert chaque année et un nouveau mammifère tous les quatre ans. Mais ces belles découvertes sont dues à la déforestation qui sévit dans la partie péruvienne de la forêt amazonienne.

Le Pérou est un des pays qui compte le plus de surface forestière au monde. Avec 700.000 kilomètres carrés d’Amazonie, 60% du pays est concerné. Dans cette région, on trouve 25.000 variétés de plantes (10% de l’ensemble des espèces connues), 1.800 oiseaux, 515 mammifères et 418 reptiles différents.

ranitomeya-amazonica-une-grenouille-a-tete-de-feu.jpg

Chaque année, ces nombres augmentent avec la découverte de nouveaux animaux comme la Ranitomeya amazonica, une grenouille à tête de feu et aux pattes bleues, le Heliangelus viola, un oiseau mouche violet ou la Tyrannobdella reina, une sangsue dite tyrannosaure à cause de ses huit dents. WWF estime qu’en dix ans 1.200 nouvelles espèces de plantes et d’animaux ont été révélées.

Mais ce ne sont pas des scientifiques qui explorent l’Amazonie qui sont à l’origine de ses découvertes. Comme l’explique Michael Valqui, du WWF-Perou, "elles le doivent à l'activité de chantiers d'exploration d'entreprises pétrolières, minières, ou d'exploitation forestière". Les espèces ainsi délogées se retrouvent immédiatement mises en péril.


Le ministre de l’environnement péruvien indique que 15% du territoire est classé en aires protégées et que 30% est l’objectif fixé. Mais le directeur du centre pour l’environnement durable de l'université Cayetano Heredia de Lima, tempère : "Le nombre d'espèces qui disparaissent dans le monde est supérieur au nombre d'espèces découvertes. Autrement dit, des espèces disparaissent avant qu'on les découvre".
Au Pérou, 21 espèces sont "en danger critique" d’extinction. C’est le cas du chinchilla à queue courte (Chinchilla brevicaudata) et de la chauve-souris à oreilles épointées (Tompoeas ravus) par exemple, alors que les rats aux oreilles en feuille (phyllotis andinum) se seraient déjà éteints.


Mais il est parfois extrêmement difficile de trouver la juste mesure entre la préservation et la destruction des habitats des animaux, comme le montre le gecko de Lima. Ce lézard vit dans les "huacas", les sépultures péruviennes sacrées entretenues par des archéologues qui, en cherchant à conserver ces sites, détruisent l’habitat du gecko et l’entraînent à sa perte.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Eco-technologies : la France lance un nouvel appel à projets

Publié le par Gerome

Les ministères de l'Ecologie, de l'Economie, et de l'Industrie et l'Energie, ont lancé un nouvel et troisième appel à projets concernant les éco-industries. Le gouvernement souhaite ainsi "soutenir des projets industriels de recherche et développement et d'innovation portant sur les écotechnologies, notamment dans le domaine de la prévention, de la mesure et de la lutte contre les pollutions locales (air, eau, déchets...)", soulignent les ministères concernés dans un communiqué.

 

Ce nouvel appel à projets est en priorité destiné aux industries mettant au point des produits, des procédés ou des services innovants qui peuvent être utilisés pour surveiller l'environnement, lutter contre les pollutions, ou préserver les milieux naturels. "Ces technologies ont un potentiel de croissance industrielle considérable notamment à l'heure où des tensions existent sur les matières premières et sur l'énergie et où les politiques de développement durable se mettent en place à l'échelle globale", soulignent les ministères, précisant qu'une "attention particulière sera accordée aux projets proposés par les PME".


Les dossiers qui seront retenus se verront offrir un soutien financier émanent de la direction générale de la Compétitivité, de l'industrie et des services, du fonds de compétitivité des entreprises, d'OSEO, ou de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).

Lancé le 29 décembre, l'appel à projets s'achèvera le 7 mars 2011. Les dossiers de candidatures devront être déposés avant cette date.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

<< < 1 2 3 4 5